(Chez Babel (n°1278) – Gaïa Editions 2012 – Traduit du danois par Andreas Saint Bonnet –
Titre original : Bankrover blues – 2008 – chez Lindhardt og Ringhof Forlag)
Avant : Après quelques livres un peu plus pesants, j’avais envie de passer à un peu de légèreté… La couverture me donne l’air d’aller dans ce sens-là…
Pendant : Les deux premiers chapitres aussi ! Max a tué Tom… Tom, c’est quand-même le premier ministre danois et Max l’homme à qui Tom devait toute son ascension jusqu’au faîte de l’Etat. Ça commence bien ;o)
Max a toujours été l’éminence grise de Tom, l’homme de l’ombre extrêmement organisé. Mais ce meurtre, réalisé avec une arme pour le moins originale, n’était pas prémédité et Max doit rapidement décider comment réagir. D’autant qu’après avoir sommairement caché le corps débarque Signe, cheftaine scoute…
Après :
La majeure partie du livre se déroule à Frederiksdal, au nord de Copenhague, au bord du lac Furesoen, dans une cabane où l’on remise les kayaks… Et Max, qui n’est pas meurtrier, et qui ne veut surtout pas d’un deuxième cadavre sur le dos, va essayer de convaincre Signe du bien-fondé de ce meurtre, que celui-ci était finalement dans l’ordre des choses, dans l’intérêt de la nation et de tous… Va-t-il y arriver ?
Avec humour, un « modeste » braqueur de banque, nous décrit cette histoire qu’il tient de la bouche de son ami Max. Je me demandais un peu l’intérêt de ce personnage narrateur qui n’intervient jamais dans l’histoire, mais la réponse est dans les dernières pages…
J’ai passé un bon moment avec cette lecture !
L’auteur :
Copié de la 4° de couverture : Né en 1948 au Danemark, Flemming Jensen est connu pour ses one man shows, ses sketches radio et télé, et pour ses livres, publiés aux Editions Gaia, notamment Imaqa (1999), et Petit traité des privilèges de l’homme mûr et autres réflexions nocturnes (2009). Le Blues du braqueur de banque a reçu le Prix littéraire des jeunes européens 2014.